Dix, aucun, trois cent mille

di , 21 giugno 2012 18:28

La gestion de l’ordre public pendant le G8 de Gênes en juillet 2001 reste une blessure ouverte dans l’histoire récente de la république italienne.

Dix ans après le meurtre de Carlo Giuliani, la «boucherie mexicaine» à l’école Diaz, les tortures dans la caserne de Bolzaneto, après les violences et les passages à tabac dans les rues génoises, non seulement les responsables n’ont pas été identifiés, mais ceux qui géraient l’ordre public à Gênes ont mené une brillante carrière, comme Gianni De Gennaro, nommé depuis peu sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil.

Alors que l’Etat se disculpe de ce qu’Amnesty International a qualifié de «plus grave atteinte aux droits démocratiques dans un pays occidental depuis la fin de la seconde guerre mondiale», le 13 juillet prochain dix personnes risquent de devenir des boucs-émissaires et de se voir confirmer, en Cassation, une condannation à cent ans de prison en tout, au nom d’un délit, «devastation et pillage», qui est l’un des nombreux résidus juridiques du code pénal fasciste, le Code Rocco.

Un délit conçu avec l’intention, toute politique, de persécuter ceux qui s’opposaient au régime fasciste. Aujourd’hui il est utilisé en supposant une «participation psychique», même si aucune association ne lie les personnes accusées. De cette façon, on laisse la tâche de décider de l’appliquer ou pas au pouvoir discrétionnaire et éminemment politique des enquêteurs et des juges.

Il est inacceptable que, 80 ans plus tard, cette aberration juridique existe encore et soit utilisée pour condanner des manifestations aussi importantes, comme les mobilisations contre le G8 de Gênes en 2001, auxquelles des centaines de milliers de personnes ont participé.

Nous ne pouvons pas permettre qu’après dix ans les évènements de Gênes se terminent ainsi, c’est pour cela que nous faisons appel au monde de la culture, du spectacle, aux citoyens et à la société civile pour que tous fassent entendre leur voix en signant cet appel, qui demande l’annulation de la condannation pour devastation et pillage pour toutes les accusées et tous les accusés.

Pour une bataille qui concerne la liberté de toutes et de tous.

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un commento per “Dix, aucun, trois cent mille”

  1. van overschelde frederic scrive:

    per la liberta

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